Il s’agissait de penser une souveraineté politique incarnée par un monarque absolu mais au service des idéaux de la raison. est davantage l’expression d’une déconnexion entre le développement des valeurs d’égalité d’une part et l’ordre politique qui n’a pas évolué en ce sens d’autre part. Uniquement disponible sur LaDissertation.com, Alexis De Tocqueville: « Democracy In America » (démocratie en Amérique) Vol. Cordialement, Manon. Ce pouvoir peut-être d’origine démocratique, l’idée étant que dans le système démocratique ces gouvernants ne sont plus attachés aux libertés aristocratiques. Si oui, ne peut-on rapprocher cette idée des lois injustes comme celles de Nuremberg par exemple?     Il ne faut point se dissimuler que l'état social que je viens de décrire ne se prête presque aussi facilement à l'une et à l'autre de ses deux conséquences. C’est la tyrannie, c’est-à-dire la dangereuse situation où un peuple se voit privé de ses … Voyez cet article pour approfondir les choses: https://www.philolog.fr/reflexions-sur-la-liberte-au-sens-politique/ Elle recèle le risque du despotisme lorsque la passion de l'égalité conçue comme égalitarisme et non comme égalité en droit des personnes l'emporte sur le goût de la liberté.    Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. Ce serait super si vous me pourriez donnez quelques idées clés. LE DESPOTISME DEMOCRATIQUE Dans une société où l’individualisme est roi, tendance pour les citoyens à laisser les représ de la vie politique. Dans la réalité (ou dans la pratique) la démocratie est un mauvais régime, même le plus mauvais, puisqu'elle va contre ce … De toutes les différentes formes que le despotisme démocratique pourrait prendre, celle-ci serait assurément la pire. Dès lors que « tous les hommes se ressemblent » et sont demandeurs d’ordre, les … IV.§VI.    Je comprends également que, quand le souverain représente la nation et dépend d'elle, les forces et les droits qu'on enlève à chaque citoyen ne servent pas seulement au chef de l'Etat, mais profitent à l'Etat lui- même, et que les particuliers retirent quelque fruit du sacrifice qu'ils ont fait au public de leur indépendance. Il faudrait relire son œuvre pour savoir s’il mentionne la démocratie athénienne. Cf.https://www.philolog.fr/nature-et-souverainete-de-lopinion-dans-la-societe-democratique-tocqueville-explication/     Il y a en effet une passion mâle et légitime pour l'égalité qui excite les hommes à vouloir être tous forts et estimés. Individualisme et égoïsme. Cette passion tend à élever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l'égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l'égalité dans la servitude à l'inégalité dans la liberté. Quelle est la règle politique fondamentale de la démocratie? Je suppose, Sara, que vous posez ici les questions auxquelles votre professeur vous a demandé de répondre. Sachons que la démocratie se définit comme LE régime démocratique dans le quel le peuple est souverain. Je suis tombée ici par hasard en m’intéressant à la pensée de Tocqueville. 2) L’homme démocratique se replie sur la sphère privée. Je tiens à vous remercier pour votre blog qui en plus d’être constructif , recèle d’analyses pertinentes à tout propos . Bonne continuation ! Il en analyse les différents aspects et les dangers qu’elle fait peser comme c’est le cas de toute institution. À la relecture de cet ouvrage de Tocqueville, nombre de questions me viennent à l’esprit . Ma question est donc la suivante , : la démocratie est-elle tombée malade de ses propres excès puisque seule la liberté exercée volontairement par les citoyens peut neutraliser le rôle « maternant » que joue l’Etat sur ses sujets ? 1) Pour ses partisans, comment le référendum d'initiative citoyenne (RIO peut-il éviter la tyrannie de la majorité ? Notion de puissance entendue dans le sens de le capacité qu’à l’Etat à gérer les relations entre les individus , de sa capacité à édicter des normes par le biais de ses organes institutionnels , ces mêmes normes étant de plus en plus nombreuses et régissant des domaines de plus en plus variés et nouveaux à la fois . S’il faut des lois liberticides pour cela, peu importe. D’où la nécessité de supprimer la liberté permettant aux hommes de déployer leurs talents et donc de faire surgir des hiérarchies. Vos questions témoignant d’une grande confusion et d’une ignorance de la pensée de Tocqueville, je ne peux guère que vous conseiller la lecture de « La démocratie en Amérique ». Bon travail. A cela succède l'inscription dans l'imaginaire collectif que le pouvoir qui représente la société possède davantage de sagesses qu'un seul homme. F. MONNIER.    Lorsque le souverain est électif ou surveillé de près par une législature réellement élective et indépendante, l'oppression qu'il fait subir aux individus est quelquefois plus grande; mais elle est toujours moins dégradante parce que chaque citoyen, alors qu'on le gêne et qu'on le réduit à l'impuissance, peut encore se figurer qu'en obéissant il ne se soumet qu'à lui-même, et que c'est à l'une de ses volontés qu'il sacrifie toutes les autres. Pourriez-vous éclairez ma lanterne? Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout-puissant, mais élu par les citoyens. L’interventionnisme tous azimuts de l’Etat moderne confirme donc la prédiction de Tocqueville avec ces paradoxes que souligne Dominique Schnapper: « L’autonomie de l’individu consacrée par l’Etat providence se paie d’un développement d’un appareil administratif toujours plus lourd et plus minutieux qui enserre l’action des individus dans un nombre toujours accru de dispositions juridiques. Je ne trouve pas le texte de Tocqueville, Le despotisme démocratique. Merci pour ce témoignage intéressant. Il y a encore de nos jours de nombreux despotismes de par le monde mais l’expression despostisme éclairé ne fait plus illusion pour personne. La borne a changé de forme plutôt que de place. Je viens de m’intéresser à ce fameux texte de Tocqueville et me heurte à quelques difficultés, ainsi vous serais-je extrêmement reconnaissante si vous pouviez m’éclairer. II- Les peuples démocratiques sont naturellement favorables à la concentration du pouvoir.       Â.         La deuxième caractéristique des sociétés démocratiques est la présence d'un pouvoir central et d'une légisation uniforme, car l'égalité éradiquant tous les privilèges, chaque homme est sujet à la même loi et au même respect de ses obligations sans statut différent). Jean-François Braunstein. Le paradoxe crucial étant à mon sens que l’Etat prenant en charge des domaines de plus en plus variés , le citoyen doit de fait, émettre un point de vue, avoir ses propres idées sur tel ou tel sujet qui l’intéresse , le plus souvent il en a , pourquoi ne les exprime t-il pas dans ce qu’il y a de plus concret en démocratie : le vote ? ) Je vous remercie par avance, L'auteur suggère ensuite 2 tendances qui se développent suite à l'égalité: tout d'abord, l'attachement des hommes à une indépendance telle qu'elle leur vaudrait de sombrer dans l'anarchie (phénomène auquel ils résistent aisément); mais surtout la lente marche des hommes vers leur servitude, phénomène plus lent et complexe, et vers lequel ils sont entraînés sans discernement. Elle recèle le risque du despotisme lorsque la passion de l'égalité conçue comme égalitarisme et non comme égalité en droit des personnes l'emporte sur le goût de la liberté. [Le despotisme] rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; Mus par la passion de l’égalité (confondue avec l’égalitarisme) les hommes peuvent décider majoritairement de supprimer des libertés génératrices d’inégalités. Les Carnets de l'Herne ont publié la dernière partie de cette œuvre majeure sous le titre Le despotisme démocratique.         L'isolement individuel est crée par l'absence de statuts dans la société (inférieurs, supérieurs), les hommes se repliant par conséquent sur eux-mêmes. J.C. Elle est une réalité du Vème siècle procédant des réformes de Solon et de Clisthène au VIème. ... Certains affirment par ailleurs que le peuple ... 388 avant JC Platon se rend auprès de Denys I ... espère alors former le tyran pour en faire l'équivalent de ce qu'on appela au XVIIIème un "despote éclairé". En effet, je comprends plus ces termes comme étant synonymes de dirigeants que d’héritiers de pouvoir divin. La démocratie athénienne n’existe pas au VIIème siècle av. Il se déleste de plus en plus sur le souverain de la responsabilité de conduire sa vie. Permettez-moi donc de vous poser quelques questions qui peuvent vous sembler bien idiotes…, Tout d’abord, l’individualisme dont parle Tocqueville, d’où provient-elle? I, I, §III, « Je pense que les peuples démocratiques ont un goût naturel pour la liberté; livrés à eux-mêmes, ils la cherchent, ils l'aiment, et ils ne voient qu'avec douleur qu'on les en écarte. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre? Y a -t-il plus grand péril pour la liberté et la dignité humaine que d’être dispensé de la responsabilité de penser et d’agir de manière autonome? Bonjour Mon interprétation est-elle bonne? Merci d’avance de bien vouloir éclairer une élève perdu dans ce couloir sombre et intrigant qu’est la philosophie! L'éditeur François L'Yvonnet nous présente ce … Dans un cas, ils sont les jouets, les pantins du pouvoir qui exerce son empire sur la totalité de leur vie, dans l’autre ils en sont les maîtres. Bien à vous. Je ne comprend pas en quoi l’égalisation démocratique des conditions est-elle porteuse d’une nouvelle forme de despotisme pour Tocqueville   Tocqueville définit la démocratie non point comme une forme de gouvernement mais comme un état social caractérisé par "l'égalité des conditions". Je me souviens qu’il le fait dans le §15 du deuxième tome, pour préciser que si, à Athènes, tous les citoyens prenaient part aux affaires publiques, ceux-ci étaient peu nombreux, la plus grande partie des membres de la cité étant des esclaves remplissant les fonctions qu’assurent aujourd’hui le peuple et même la classe moyenne. Cette citation démontre que les hommes ont complètement assimilé et intégré la notion de démocratie et que leur révolte est due à la rupture qu'ils constatent entre l'idéal démocratique et la réalité. Face à la montée de l’individualisme , de la peur d’autrui et de l’abstentionnisme ( qui je crois pose un problème de plus en plus prégnant , d’aucuns s’y noient par désintérêt affiché de la politique alors que l’homme selon Aristote et Arendt , entre autres, est « un animal politique » , il doit donc agir pour ses intérêts propres , est-ce à dire qu’il ne sait plus quels sont ses intérêts propres s’il déserte l’isoloir ou bien qu’il s’est abandonné à la pleine puissance de l’Etat ? A savoir: « la vérité des relations humaines dans la société démocratique est l’envie et la haine de tout ce qui incarne une supériorité ». D’où le risque du despotisme démocratique. Bonjour    Il y a, de nos jours, beaucoup de gens qui s'accommodent très aisément de cette espèce de compromis entre le despotisme administratif et la souveraineté du peuple, et qui pensent avoir assez garanti la liberté des individus, quand c'est au pouvoir national qu'ils la livrent. Bien à vous. Tocqueville considère que ce qu’il appelle la « démocratie » est, sinon la fin du monde, du moins la fin du monde où il veut vivre. Chapitre II – Conscience. La souveraineté populaire au contraire est absolue. Il y a en effet une spécificité française consistant à illustrer jusqu’à la caricature les puissantes analyses de Tocqueville sur la démocratie comme état social. J’aurais songé que oui, à la manière dont il présente les risques d’un despotisme, mais il me semble qu’il défendait la démocratie…. Enfin, comment, selon vous, peut-on en arriver à préférer l’égalité à la liberté? Bien à vous. Pourquoi philosopher?    Créer une représentation nationale dans un pays très centralisé, c'est donc diminuer le mal que l'extrême centralisation peut produire, mais ce n'est pas le détruire. II. Lors de son voyage aux Etats-Unis, il a pu décrire la démocratie naissante. Le despotisme est un phénomène qui n’est pas nouveau ; mais sa forme peut changer, et Tocqueville imagine cette nouvelle forme. Ma réflexion porte donc sur l’adverbe d’intensité -trop -. Mais même si les affects de la société démocratique sont plus atténués ailleurs qu’en France, ils travaillent souterrainement les consciences partout. ), du ressentiment d’individus demandant à la démocratie plus qu’elle ne peut donner, etc. (doc. Votre compréhension du propos est pour le moins superficielle et irréfléchie.     Pour les peuples qui sont parvenus au même état social que les Anglo-Américains, il est donc très difficile d'apercevoir un terme moyen entre la souveraineté de tous et le pouvoir absolu d'un seul. Autrement dit, Athènes est essentiellement une république aristocratique. Les types du despotisme En 1835, lorsqu'il publie le premier volume de La Démocratie, Tocque ville redoute quatre types de despotisme démocratique : le despotisme … Si l’égalité est si importante pour les hommes comment comprendre qu’ils n’aient pas cherché plus tôt à la mettre en application ? -ou qu’elle ne soit pas menacée par la passion égalitariste particulièrement violente dans un pays comme la France.https://www.philolog.fr/reflexions-sur-la-liberte-au-sens-politique/         L'essai de Tocqueville couvre de manière générale le sort, ou plus particulièrement, l'avenir des sociétés démocratiques. D’après l’auteur l’égalité est chez l’homme « une passion ardente, insatiable, éternelle, invincible ». Or dans l’âge aristocratique « chaque caste a ses opinions, ses sentiments, ses droits, ses moeurs, son existence à part. Tocqueville, dans ce texte, décrit les caractéristiques d’un système politique plaçant les citoyens dans une situation contradictoire : Une telle affirmation est-elle sensée? La prochaine fois que vous entendrez un commentaire naïf selon lequel le capitalisme transforme les citoyens en larves lobotomisées, vous saurez quoi répondre. Cordialement, A travers ce procédé, l'individu se perd car il en devient semblable à tous ses confrères, pour laisser place à la notion de peuple. Et quelle est la cominaison entre la centralisation du pouvoir et la souveraineté du peuple? https://www.philolog.fr/individualisme-et-egoisme-tocqueville-2/ Tous les hommes sont déclarés libres et égaux en qualité d’homme. bonjour, je souhaiterais avoir quelques renseignements vis-à-vis du libre arbitre cher Tocqueville. Bonjour […] Tocqueville l’appelait le “despotisme démocratique”. Au lieu de donner confiance, de fluidifier le fonctionnement de la Société, de libérer et de responsabiliser le citoyen, de dynamiser l’économie  et la politique c’est tout le contraire qui se produit. Non, Véronique, vous ne comprenez pas du tout. Bon travail. Voyez bien que ce que Tocqueville appelle démocratie est un état social. Réfléchissez: est-il possible « d’enlever » la faculté de pensée à qui que ce soit? L’égalisation des conditions comporte en son sein la menace du despotisme en plusieurs sens: La crise des significations imaginaires sociales. Bien à vous. Faut-il mener les petites affaires où le simple bon sens peut suffire, ils estiment que les citoyens en sont incapables; s'agit-il du gouvernement de tout l'Etat, ils confient à ces citoyens d' immenses prérogatives; ils en font alternativement les jouets du souverain et ses maîtres, plus que des rois et moins que des hommes. Ainsi les hommes qui la composent ne ressemblent point à tous les autres; ils n’ont point la même manière de penser ni de sentir, et c’est à peine s’ils croient faire partie de la même humanité. Alexis de Tocqueville est la figure de proue du libéralisme en philosophie politique. Qu’est-ce donc que cette loi, sinon la loi de pure équité, – la loi d’égale liberté ? Voyez aussi les cours: https://www.philolog.fr/reflexions-sur-la-liberte-au-sens-politique/; https://www.philolog.fr/lobscur-objet-du-besoin-humain-ou-les-apories-du-bonheur-national-brut/ Dans ce texte, Alexis de Tocqueville imagine un nouveau despotisme pour le futur.  Je ne nierai pas cependant qu'une constitution semblable ne soit infiniment préférable à celle qui, après avoir concentré tous les pouvoirs, les déposerait dans les mains d'un homme ou d'un corps irresponsable. Bonjour Lorsque les hommes sont à peu près semblables et suivent une même route, il est bien difficile qu’aucun d’entre eux marche vite et perce à travers la foule uniforme qui l’environne et le presse.    La sujétion dans les petites affaires se manifeste tous les jours et se fait sentir indistinctement à tous les citoyens. Il s’ensuit que la passion de l’égalité ne peut se développer que dans un monde où l’on a supprimé les ordres, les castes et affirmer le principe de l’unité du genre humain. Un peuple a beau faire des efforts, il ne parviendra pas à rendre les conditions parfaitement égales dans son sein; et s’il avait le malheur d’arriver à ce nivellement absolu et complet, il resterait encore l’inégalité des intelligences, qui, venant directement de Dieu, échappera toujours aux lois. Plusieurs points dans ce texte m’intriguent: Par rapport à ce que dit Tocqueville : « que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre? » La marche vers les institutions libres possède d'autant plus de légitimité qu'elles sont choisies par tout individu, il contrôle donc leurs actes et les élit. C’est ce qu’il faut vous empresser d’apprendre. Je ne vois pas trop de lien de cause à effet précis… C. Castoriadis. Bien à vous. C’est cette vision des choses qui lui fait commettre ce qui fut l’erreur, selon nous, de toutes les pensées de droite du xixe siècle : confondre, sous le manteau commun de la « démocratie », la démocratie libérale et le socialisme d’État. J’ai beau chercher dans les dictionnaires et dans votre libelle je ne comprends pas davantage. Après avoir épuisé tous les différents systèmes d'élection, sans en trouver un qui leur convienne, ils s'étonnent et cherchent encore; comme si le mal qu'ils remarquent ne tenait pas à la constitution du pays bien plus qu'à celle du corps électoral. La liberté conquise politiquement ne signifie pas: Quant à la « douce » tyrannie qu’il évoque, en quoi découle-t-elle de la passion pour l’égalité? Je suis actuellement entrain d e travailler mon cours sur Alexis de Tocquevillle composé dans l’ensemble de citation. Le voyage de Tocqueville en Amérique En 1831, ... Il écrivit de la démocratie qu'elle a une tendance à dégénérer en ce qu'il décrivit comme « le despotisme mou ». « la démocratie coule à pleins bords » En 1821, sous Louis XVIII, deux hommes … Merci !    Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Bonjour, dans le tome 2, partie 4,chapitre 4, Tocqueville écrit : « L’attraction des pouvoirs administratifs vers le centre sera toujours moins aisée et moins rapide avec des rois qui tiennent encore par quelques endroits à l’ancien ordre aristocratique, qu’avec des princes nouveaux, fils de leurs œuvres, que leur naissance, leurs préjugés, leurs instincts, leurs habitudes, semblent lier indissolublement à la cause de l’égalité. ». C'est la célèbre thèse du "philosophe-roi", … et quel est le danger possible pour la société si l’Etat se charge d’assurer son bonheur? Il faut alors supprimer les libertés permettant l’émergence de ces différences. Demandez-vous: Comme tels, ils disposent du pouvoir souverain, autrement dit, ils sont plus que des rois car le pouvoir de ceux-ci était limité, en bas, par la loi coutumière, en haut, par la loi divine. Votre question est très pertinente. C’est en ce sens qu’on peut dire qu’ils sont les uns à côté des autres. Professeur de philosophie. A part quelques exceptions qui sans doute confirment votre règle, je ne connais pas vraiment de gens qui souhaitent la supériorité par condescendance. https://www.philolog.fr/nature-et-souverainete-de-lopinion-dans-la-societe-democratique-tocqueville-explication/ 2) Expliquez ce qu'est le despotisme démocratique selon Tocqueville et en quoi il est d'un genre nouveau.   D'un autre côté, quand les citoyens sont tous à peu près égaux, il leur devient difficile de défendre leur indépendance contre les agressions du pouvoir. Dans le même moment, cette haine des privilèges entraîne certes davantage d'égalité, exacerbée par le fait que tout gouvernement central prône l'unifromité (car il ne s'embarasse pas de détails qui relèveraient d'exceptions), mais elle permet et favorise en plus la concentration graduelle des droits politiques entre les mains d'un seul et même représentant de l'Etat.

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